....bienvenue chez moi


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Bienvenue dans mon nouvel espace
"le crayon et la plume"
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mardi 31 décembre 2013

... Mes meilleurs voeux .....



"Dans chaque petite chose, il y a un ange"..
Georges Bernanos

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l'Angelot emporte vers vous
Mes meilleurs voeux
Au seuil de cette Nouvelle Année

Qu'elle soit la plus douce possible
Remplie de rêves
Et d'Amour...

De tendre liesse

Belle comme vous Aimerez...

Tous mes voeux vous accompagnent 
en partage..

Den

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mardi 24 décembre 2013

Un joyeux Noël



Un joyeux Noël
Je vous souhaite.
Toutes mes pensées 
Vont vers vous !

Den

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jeudi 19 décembre 2013

*La petite fleur bleue......



"Chez les femmes,
la petite fleur bleue
a des racines de chêne" 

Françoise Parturier

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mercredi 11 décembre 2013

* Bon anniversaire Gabriel !!





1 an déjà !


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lundi 2 décembre 2013

...*C'est l'Avent...


C'est le temps de l'Avent,
l'adventus, la venue, l'avènement,...

Les fidèles se préparent à célébrer la venue du Christ à Bethleem, il y a 2 000 ans,
sa venue dans le coeur des hommes..

Il est venu, il vient, il reviendra.

C'est le temps où les hommes se préparent intérieurement à fêter la Noël
dans leur coeur,  de tous temps...

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samedi 23 novembre 2013

...*On voit tout le temps, en automne.....




L'automne,

On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C'est une branche tout à coup,
Qui s'effeuille dans votre cou.

C'est un petit arbre tout rouge,
Un, d'une autre couleur encor,
Et puis partout, ces feuilles d'or
Qui tombent sans que rien ne bouge.



Nous aimons bien cette saison,

Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans  la cendre.

Lucie Delarue-Mardrus




samedi 19 octobre 2013

....*Pause......



"Le point-virgule était le plus ingénieux des mécanismes,
il était l'engrenage autour duquel s'organisait ses nuits, ses rêves, sa pensée ;
il admirait ce soupir minuscule :
non pas une pause mais un  souffle musical" 

Ramsès au pays des points-virgules
Pierre Thiry

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Pause
posée..
le temps d'un soupir....
d'une nouvelle respiration !!
Prenez bien soin de vous
et des vôtres... 

à bientôt...

Den


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dimanche 13 octobre 2013

...*La fraîcheur du matin du monde....



"Chaque expérience de beauté, si brève dans le temps tout en transcendant le temps,
nous restitue chaque fois la fraîcheur du matin du monde".

François CHENG

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samedi 12 octobre 2013

*Chacune des parcelles..






"Chacune des parcelles du tissu (de la nature) révèle l'organisation de la tapisserie tout entière"

Richard Feynman
The character of Physical Law

(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter- par Jean-Claude Ameisen)
émission du 12 octobre 2013

"La tapisserie tout entière"


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mardi 24 septembre 2013

*..Les choses où le son se mêle à la lumière...





"Ce monde rayonnant de métal et de pierre
me ravit en extase, et j'aime à la fureur
les choses où le son se mêle à la lumière"

Baudelaire

dimanche 22 septembre 2013

..*L'automne est un andante...






"l'automne est un andante mélancolique et gracieux
 qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver"

de George Sand
extrait de François le Champi

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dimanche 15 septembre 2013

...* L'automne raconte à la terre....


"L'automne raconte à la terre les feuilles qu'elle a prêtées à l'été"..

Georg Christoph Lichtenberg


samedi 14 septembre 2013

... *Le vent sur le livre souffle, et les mots se courbent...


Galion  - huile sur toile 116 x 89 - Jean-Daniel HIRVOY
                                             


Le vent sur le livre souffle, et les mots se courbent, se balancent, hésitants.
Mon paysage est décoloré, comme mon antre, mon refuge.
Dommage !
Prenons la plume, et écrivons, si je le peux..
A tâtons.
Silencieux matin d'automne, je m'évanouis comme un grand vaisseau au teint marron glacé.

Le vent soulève la lave en fusion près du cratère bouillonnant, toutes les lumières de la terre.

Puis je me faufile  entre les pages, entre les lignes, entre les mots, allant partout, n'importe où, fluide comme l'eau et le vent réunis.

Den

vendredi 13 septembre 2013

.....* Il y avait "de la mer" ,comme disent les matelots...



"Ce matin le vent était violent, la Méditerranée bondissait joyeusement ; il y avait "de la mer", comme disent les matelots.
Ce n'étaient pas les larges lames de l'océan, qui vont devant elles et qui se déroulent royalement dans l'immensité ; c'étaient les houles courtes, brusques, furieuses.


L'Océan est à son aise, il tourne autour du monde ; la Méditerranée est dans un vase où  le vent la secoue.
C'est ce qui lui donne cette vague haletante, brève et trapue.



Le flot se ramasse et lutte.
Il a autant de colère que le flot de l'Océan et moins d'espace.
De là ces effrayantes tempêtes de la Méditerranée".

Album, 30 septembre 1839.

K. Renou
Victor Hugo
en voyage

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samedi 7 septembre 2013

..*Tu pourras, pendant la pluie, prévoir et reconnaître le retour du soleil...


"A des signes non moins certains, tu pourras, pendant la pluie, prévoir et reconnaître
le retour du soleil et des beaux jours.
Car alors l'éclat des étoiles ne semble point pâli  ni la Lune à son lever emprunter 
sa lumière aux rayons de son frère ; on ne voit pas non plus de minces flocons de laine 
être emportés à travers le ciel ; les alcyons chers à Thétis ne déploient pas leurs plumes 
sur le rivage aux rayons d'un tiède soleil, et les porcs immondes  ne songent plus à mettre 
en pièces avec leurs groins et à éparpiller des bottes de foin.
Mais les brouillards descendent toujours plus bas et s'étendent sur la plaine ;
et,  observant du haut d'une terrasse le coucher du soleil, le hibou, vainement,


exécute son chant tardif. Très haut, dans l'air translucide, apparaît Nisus et Scylla est punie 
pour le cheveu de pourpre ; de quelque côté qu'elle s'enfuie, en fendant l'éther léger de ses ailes, 
voici qu'ennemi acharné, Nisus à grand fracas la poursuit dans les airs ;
partout où Nisus s'élance dans les airs, elle s'enfuit en fendant rapidement l'éther léger   de ses ailes".

Virgile
                                   Les Géorgiques                                  
(extrait)



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mardi 3 septembre 2013

*.....Beauté éphémère...




La beauté est éphémère comme les samouraïs et les bushis...
Belle et courte la vie... 
comme sa vie...

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samedi 31 août 2013

...*Imaginer qu'il y a un labyrinthe et un fil.............


"Le fil qu'Ariane glissa dans la main de Thésée (dans l'autre il tenait l'épée) pour que celui-ci s'enfonce  dans le labyrinthe et découvre  le centre,  l'homme à la tête de taureau ou, comme le veut Dante, le taureau à tête d'homme, et lui donne la mort et puisse, sa prouesse accomplie, détisser les mailles de pierre et revenir vers elle, vers son amour.    Le fil s'est perdu ; le labyrinthe s'est perdu, lui aussi. 
A présent nous ne savons même  plus si c'est un labyrinthe qui nous entoure, un secret cosmos ou un chaos hasardeux. La beauté de notre devoir est d'imaginer qu'il y a un labyrinthe et un fil. Nous ne trouverons jamais le fil  ; peut-être le trouvons-nous et le perdons-nous  dans un acte de foi, dans une cadence, dans le rêve, dans les mots que l'on nomme philosophie ou dans le pur et simple bonheur".

Jorge Luis Borges
Le fil de la fable 

(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
émission du 31 août 2013

"A travers les labyrinthes"    

   




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lundi 26 août 2013

....* Le cube....



...Il est le carré du carré
le symbole de la stabilité
par son assise solide
et par conséquent,  et de façon imagée, celui de la sagesse,
 de la perfection morale, 
... il est à l'origine de la création de notre civilisation...
et l'image de l'éternité.

Couplé avec la sphère
il symbolise la totalité terrestre et céleste,
finie et infinie,
créée et incréée,
l'ici-bas et l'en-haut.

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samedi 24 août 2013

...* Le premier temps, la première saison.....



"Chaque année, un jour de printemps, en pénétrant dans le jardin, 
je ressens le même choc, la même stupéfaction. 
Chaque année c'est le même émerveillement devant les bourgeons qui éclatent et commencent à éclore ;
devant le début des feuilles, cette dentelle verte qui décore les branches et tremble sous la brise.
Une fois encore, les jours vont s'allonger ; la lumière et la chaleur revenir.
Les feuilles se former, puis les fleurs et les graines. 
Animaux et végétaux vont exploser de vie et de croissance".

François Jacob
La souris, la mouche et l'homme

(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter
par Jean-Claude Ameisen)

émission du 24 août 2013

"Présence"


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vendredi 23 août 2013

*...Cela cessa de me faire mal, mais si lentement...


"Cela cessa de me faire mal, mais si lentement*
Que je ne pus voir le tourment s'en aller -
Mais sus seulement, en regardant en arrière 
- Que quelque chose avait obscurci la route
- Ni quand ce mal changea, je ne pourrais le dire,
Car je l'avais porté, jour après jour 
Ni ce qui le consola, je ne pus détecter -
Excepté que là où cela avait été la sauvagerie -
C'est mieux, presque la paix"

Emily Dickinson

(Réf. Sur les épaules de Darwin - France inter -
par Jean-Claude Ameisen)

émission du 26 mars 2011

"Ressentir" (3)

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dimanche 18 août 2013

...* Elle a l'élégance des âmes errantes...


.......  "Elle rit.
Elle est comme l'oiseau sur la branche.
Elle ne dit rien, elle chante.
Elle s'envole bien plus loin que son chant.
Elle n'est d'aucune saison, d'aucune époque.
Ce qui est  dans l'air du temps passe par l'air, passe avec le temps.
Elle ne passe pas.
Elle est présente à la lecture.
Elle demeure en amont des lumières, près des sources du coeur.
Elle a l'élégance des âmes errantes.
Elle a la douceur des femmes rompues.
Il est bon d'être aimé.
C'est comme atteindre ces îles si vertes que l'on désespérait d'un jour y aborder :
les yeux et la pensée d'un autre.
Il est plus doux d'aimer comme elle fait, d'un amour égaré dans l'absence,
 d'un amour de personne.
Elle ouvre le livre dans la chambre de feuillages.
On ouvre le livre dans la chambre de feuillages. (...)
....Avec ce livre on rentre dans le jour, et on s'éloigne de soi.
On ouvre la porte à celle qui appelle...(...)
....On aime l'oiseau-lumière qui entre par la fenêtre, par la faible ouverture du livre
dans le noir de vivre, cette fenêtre étroite dans les châteaux anciens :
la meurtrière"....(...)

Christian Bobin
La part manquante

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jeudi 15 août 2013

...Marie entre toutes....

                                                 
La Vierge et l'Enfant
en argent rappelle le voeu de Louis XIII
(à la cathédrale de Notre Dame de Paris)

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jeudi 8 août 2013

...* Seul l'Art a le pouvoir......





"Seul l'art a le pouvoir de sortir la souffrance de l'abîme"

Aharon Appelfeld

(Réf. : Sur le épaules de Darwin - France Inter -
par Jean-Claude Ameisen)

émission du 27 novembre 2010

"Pierres de rêve"


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mercredi 7 août 2013

...* Que faire de cette parole ?....


" Que faire de cette parole ? ....  Aller vers l'autre" ....                  Alexandre Jollien


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"Telle est l'étrangeté du langage  : il traverse les frontières du corps".... Siri Hustvedt

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(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter
par Jean-Claude Ameisen)

émission du  4 décembre 2010

"Entendre leurs voix"


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mardi 6 août 2013

... de la fleur, il retiendrait la lenteur... une flamme....



... "de la fleur, il retiendrait la lenteur, ce long, cet interminable déploiement des forces. Une source verticale. Une flamme". (...)

"Du temps passe. Le temps passe". (...)

"L'âme. Elle a la luisance et la pesanteur de l'encre. Elle a cette densité noire, plus lumineuse que la lumière du jour". (...)

"On est partout où sont les lumières : dans les maisons, dans les mains des enfants, dans le regard des bêtes, dans les lettres d'amour, dans les rosiers, dans les musiques, partout, on est partout, proche de tout et de tous. Proche de vous. Oui. Proche de  vous".

Christian Bobin
Souveraineté du vide
Lettres d'or

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dimanche 4 août 2013

... L'âme est éparpillée sur les routes...



"Dans l'écriture, l'âme est éparpillée sur les routes.
Elle s'égare, elle échappe.
Un seul mot la rassemble, un seul souffle, un mot millionnaire, une lettre d'amour :
un plat de roi, la fleur du goût.
Comment ça vient, les lettres d'amour, vous l'ignorez.
D'une déchirure dans le ciel, d'un accroc des lumières ou d'une fantaisie des anges"...
(...)

Christian Bobin
La part manquante

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dimanche 28 juillet 2013

*Dans un autre rêve, où je crois me promener à cheval...







"Dans un autre rêve, où je crois me promener à cheval, par une belle journée,
la conscience de ma véritable situation me revient en mémoire,
comme aussi cette question de savoir si le libre arbitre de mes actions imaginaires 
m'appartient en songe ou ne m'appartient pas.
Voyons, me dis-je, ce cheval n'est qu'une illusion, cette campagne que je parcours
un décor, mais si ce n'est point ma volonté qui a évoqué ces images, il me semble bien
du moins que j'ai sur elles un certain empire.
Je veux galoper, je galope. 
Je veux m'arrêter, je m'arrête.
Voici maintenant deux chemins qui s'offrent devant moi.
Celui de droite paraît s'enfoncer dans un bois touffu  ;
celui de gauche conduit à une sorte de manoir en ruine.
Je sens bien que j'ai la liberté de tourner à droite ou à gauche, et par conséquent  de décider moi-même
si je veux faire naître des associations d'idées-images en rapport avec ces ruines ou avec ce bois.
Je tourne d'abord à droite, puis l'idée me vient qu'il vaut mieux, dans l'intérêt de mes expériences, 
guider un rêve aussi lucide du côté des tourelles et du donjon, parce qu'en cherchant à me souvenir
exactement des principaux détails de cette architecture, je pourrai, peut-être, 
à mon réveil, reconnaître l'origine de ces souvenirs.
Je prends donc le sentier de gauche,  je mets pied à terre à l'entrée d'un pont-levis pittoresque
et durant quelques instants que je dors encore , j'examine très attentivement une infinité de détails, grands et petits : voûtes ogivales, pierres sculptées, ferrures à demi-rongées, 
fissures et altérations de la muraille, admirant avec quelle précision minutieuse tout cela se peint  aux yeux de mon esprit.
Bientôt pourtant, et tandis que je considère la serrure gigantesque d'une vieille porte délabrée, 
les objets perdent tout à coup leur couleur et la netteté de leurs contours,
comme les figures des dioramas quand le foyer s'éloigne.
Je sens que je me réveille.
J'ouvre les yeux au monde réel, la clarté de ma veilleuse est la seule qui m'éclaire.
Il est trois heures du matin.

Hervey  de Saint Denys. 
Les rêves et les moyens de les diriger.
(cité par Michel Jouvet dans le Sommeil et le rêve)

(Réf. : sur les épaules de Darwin - France Inter
par Jean-Claude Ameisen)

émission du 20 juilllet 2013

"Cette étoffe sur laquelle naissent les rêves (4)"






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dimanche 21 juillet 2013

*Je suis parti du caractère étrange....





"Je suis parti du caractère étrange, embrouillé, insensé, de tant de rêves, et en suis venu à l'idée que le rêve devait être ainsi, étrange, embrouillé, insensé, parce que dans le rêve, quelque chose aspire à s'exprimer, quelque chose qui a contre soi la résistance d'autres puissances de la vie psychique".

Sigmund Freud
Sur le rêve

(Réf. : sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
Emission du 13 juillet 2013
"Cette étoffe sur laquelle naissent les rêves" (3)

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*Jaune SOleil



Ce grand soleil légèrement courbé
illuminera
j'espère ton dimanche
de par sa couleur éclatante.

Den

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samedi 13 juillet 2013

*En pause..



... ma page se pause derrière ses volets...
au frais..
Je vous souhaite pour vous un bel été ensOleillé de joie et de sérénité.
Je ne vous oublie pas.
A très bientôt.
Prenez bien soin de vous, et de ceux qui vous sont chers !
Je vous embrasse.
Den


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dimanche 7 juillet 2013

*... Sur le chemin du sommeil....



"J'étais déjà bien engagé,  sur le chemin du sommeil,
Et je pouvais dire,
Quelle forme mon rêve allait prendre,
Des pommes géantes apparaissent et disparaissent,
Extrémité de la tige, et extrémité de la fleur 
Et chacune de leurs petites taches rousses se révèle tendrement
Non seulement ma voûte plantaire conserve la douleur,
mais je sens aussi l'échelle qui tangue, pendant que les branches des pommiers plient"....
(...)

Robert Frost
After apple-picking (après avoir cueilli des pommes)

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(Réf. : Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)
émission du 6 juillet 2013

"Cette étoffe sur laquelle naissent les rêves (2)"

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samedi 6 juillet 2013

*Nous vivons dans l'oubli...



"Nous  vivons dans l'oubli de nos métamorphoses"

Paul Eluard 
Le dur désir de durer

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(Réf. sur les épaules de Darwin - France Inter - par M. Jean-Claude Ameisen)
émission du 15 juin 2013

"Ce qui fut se refait"

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mardi 25 juin 2013

*Carte postale...



Carte postale

"Je t'écris de dessous la tente
Tandis que meurt ce jour d'été
Où floraison éblouissante
Dans le ciel à peine bleuté
Une canonnade éclatante
Se fane avant d'avoir été"

Guillaume Apollinaire



samedi 22 juin 2013

^L'arbre..



Celui d' or riant, l'est levant qui assèche,
Celui d'occident qui baigne de vie fertile l'arbre du nombril de la terre...
est souvent rang versé..
ce retourne bang provient d'une vision du seul oeil et de la l'hume-hier dans la croix et sens des êtres.

C'est du haut qu'ils puisent la vie, c'est d'en bas qu'ils s'efforcent de la faire peiner très.

De là ce rang versement des hymnes âges : la ramure joue les racines profondes, les racines celui des branches.
La vie à  rive du ciel  pénètre la terre.

... il est cet arbre  source de vie, au tronc tressé vers le ciel,... saint beau lys la force,  vit de sa cime attirée par la lumière.. traverse le ciel..

Grand, très grand, il est au centre de la terre.. il grandit encore, grandit devient puissant  dans sa verticalité, .la vie circule. avec la sève.. .il  arrive à toucher le ciel, en ascension, sa vue parvient jusqu'aux confins de la terre..
L'arbre du monde... 

Den

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mercredi 19 juin 2013

...*Thétis, Océanides..



Soeurs de Thétis, Océanides,
divinités des eaux claires et des fontaines,
vous engendrez et élevez des héros.

Voleuses d'enfants,
vous troublez l'esprit des hommes
à l'épiphanie des nymphes fascinantes,
et gare au milieu du jour
à qui vous découvre sortant de l'eau...

Tentatrices fatales, démones filles diaboliques
impétueuses bacchantes,
ensorceleuses envoûtantes
aux queues-croupes ondulantes,
vous amenez, et la folie, et la possession...

Den


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dimanche 16 juin 2013

*...La moitié de l'Art


"La modernité, c'est le transitoire, le fugitif, le contingent,
 la moitié de l'Art
 dont l'autre moitié est l'éternel et l'immuable".

 Charles Baudelaire




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samedi 15 juin 2013

*Oublier..





"Nous vivons dans l'oubli de nos métamorphoses"

Paul Eluard
le dur désir de durer

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(Sur les épaules de Darwin - France Inter - par Jean-Claude Ameisen)

émission du 15 juin 2013

"Ce qui fut se refait"

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lundi 10 juin 2013

* J'ai appris à aimer les heures creuses, les heures vides....




... (...)  "La douceur d'aujourd'hui a écrit quelques pages. Il ne me reste plus qu'à les recopier. Dire les choses avec de l'encre qui est une chose pareille aux autres : soumise, éclairante dans la paix du soir.

Vous m'avez offert un bouquet de sept roses, autant que de jours de la semaine. Elles brûlent dans l'air limpide. Elles s'ouvrent dans la chambre profonde comme un ciel. Avec le soir, elles se referment sur votre absence. Elle contient tout autant d'infini que la présence. J'ai appris cela dans l'attente. J'ai appris à aimer les heures creuses, les heures vides".... (....)

Christian Bobin
Souveraineté du vide
Lettres d'or


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